Notre top 8 des femmes entrepreneuses inspirantes

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Notre top 8 des femmes entrepreneuses inspirantes

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Nos 8 femmes entrepreneurs les plus inspirantes

L’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes n’est pas un sujet à discuter. Cependant, à postes et qualifications égaux, les cadres masculins gagnent toujours 7% de plus que leurs homologues féminins. Dans le secteur des affaires, les femmes représentent moins de 30% des propriétaires d’entreprises. Les secteurs les plus populaires ? L’action sociale et les services aux personnes et, en outre, l’industrie de l’habillement et la fabrication de textiles connaissent un développement passionnant.

Le 8 mars, nous devrions profiter de la Journée internationale des droits de la femme pour vous présenter huit femmes entrepreneurs inspirantes et prospères !

# 1 Carole Juge-Llewellyn, cofondatrice de Joone

La carrière de Carole Juge-Llewellyn a commencé par le théâtre et l’enseignement. Elle s’est ensuite dirigée vers le monde des affaires. En 2017, elle a lancé une toute nouvelle ligne de couche-culotte écologique nommée Jone. Joone . L’entreprise propose des produits exempts de substances nocives, comme le chlore, le glyphosate ou la dioxine. Ils sont fabriqués à partir d’un matériau organique peu nocif pour l’environnement, à savoir la cellulose des arbres.

Après le succès de sa ligne de couches biologiques, Carole Juge Llewellyn étend ses services à l’hygiène et aux tissus biologiques pour bébés. La dernière innovation de Joone (et après avoir levé 10 millions d’euros d’ici 2021 ! ), une gamme de cosmétiques Made in France, pour le visage et les soins des préadolescents.

L’objectif de croissance de cet homme d’affaires ? Pouvoir atteindre 5 % de l’ensemble des marchés mondiaux sur tous les articles qui s’adressent à toute la famille.

#2 Julie Chapon a cofondé Yuka

Après avoir terminé ses études de commerce et avoir travaillé pendant cinq ans pour une société de conseil, Julie Chapon, 28 ans, a pu se lancer dans le voyage deYuka .

Depuis son lancement au cours de l’année 2016, l’application permet aux utilisateurs de regarder les produits alimentaires et cosmétiques pour déterminer leurs effets sur notre santé. Dans le cas contraire, Yuka propose des alternatives plus saines.

La preuve en est faite. Déjà téléchargée plus de 27 millions de fois (selon le site officiel), le défi de l’application Yuka est de la rendre rentable. Pour la rendre plus rentable, Julie Chapon lance une version améliorée à côté de la version gratuite qui permet aux utilisateurs de scanner sans utiliser de réseau, de rechercher des aliments sans avoir besoin de les scanner, et de trouver les allergènes et autres éléments nocifs. Mais il existe aussi des applications nutritionnelles payantes !

Note En 2020, Yuka a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 1,6 million d’euros et employait 12 salariés.

#3 Justine Hutteau – fondatrice de Respire

La pionnière de la beauté pure et un exemple fantastique de femme qui réussit dans les affaires, c’est Justine Hutteau. Après avoir obtenu son baccalauréat en administration des affaires en finance à HEC Montréal en 2016, elle a pris la décision de s’orienter vers le marketing. C’est alors qu’elle a découvert les avantages des médias sociaux. Elle a alors lancé son propre groupe sur Instagram avec pour thème la course à pied.

L’idée de fabriquer un déodorant vert lui est venue suite à la découverte d’une tumeur bénigne sur sa poitrine alors qu’elle étudiait à Montréal. Elle décide alors de lutter contre les sels d’aluminium que l’on trouve dans de nombreux déodorants. Breathe Breathe a été lancé au cours de l’année 2018. En utilisant ce déodorant qui est naturel, Justine Hutteau a pu devenir une entrepreneuse à seulement 23 ans. Jeune.

Actuellement, Respire s’est diversifié et propose une plus grande variété de produits (du shampoing au dentifrice) et a pour objectif le zéro déchet. Respire emploie moins de trente personnes et ne compte pas s’arrêter là !

À noter : en 2019, Respire a réalisé un chiffre d’affaires de d’environ 1,7 million d’euros.

#4 Céline Lazorthes, fondatrice de Leetchi

Céline Lazorthes est un personnage célèbre dans le domaine du business au féminin en France.

Son chemin vers le succès est l’exemple parfait d’une véritable success story. En 2003, elle est inscrite à l’Institut Internet et Multimédia du Pôle Universitaire Léonard-de-Vinci. Elle suit des cours de gestion de projet et obtient un Master 2 en gestion de projet informatique. En 2007, elle est employée comme responsable du marketing en ligne pour Eyeka qui est une plateforme de crowdsourcing qui met en relation les marques et les freelances. La même année, Céline Lazorthes rejoint le Master en stratégie d’entreprise numérique d’HEC Paris. C’est là qu’elle a eu l’idée du concept -Letchi !

En charge, avec d’autres étudiants, du week-end d’intégration qui était organisé par sa promotion, elle a eu l’idée de créer un fonds en ligne qui aiderait à la collecte de fonds. Résistante, elle a enchaîné les échecs avant de lancer son idée et ne s’est jamais laissée abattre. Avec l’aide de ses parents et du prêt étudiant Ozeo garanti par l’État, elle a pu lancer la première version de son idée en 2009.

Leetchi permet aux membres de collecter de l’argent pour acheter des cadeaux ou organiser des événements. Dans une version ultérieure plus affinée, Leetchi est devenu une cagnotte solidaire dont le but est de collecter des dons dans l’espace public.

Aujourd’hui, Leetchi connaît un succès incroyable en France et dans le monde entier ! L’entreprise emploie plus de 90 salariés à travers l’Europe. C’est une filiale du Crédit Mutuel Arkea depuis 2015 le chiffre d’affaires de la société était d ‘environ 13 millions d’euros en 2020....

Note : Leetchi est un système basé sur Kitty qui est utilisé par plus de 12 millions de personnes dans le monde (selon le site officiel).

#5 Maimonatou Mar – co-fondatrice de l’association Gribouilli

En 2017, Maimonatou Mar avait 26 ans. Elle se destinait à être ingénieur, mais elle a finalement pris le chemin des affaires. Mère de deux enfants, elle a créé Gribouilli qui était la première structure professionnelle de garde d’enfants en Île-de-France. L’objectif de la femme entrepreneur était de mettre en place un programme éducatif spécifique pour les nouveau-nés et les enfants en bas âge, d’apporter le soutien nécessaire aux parents et de fournir une garantie d’emploi aux nounous.

Grâce à ce concept brillant, Maimonatou Mar a été choisie en 2020 pour devenir le prochain “Obama Leader” (Fondation Obama). Elle a alors été acceptée dans un programme de gestion pour les jeunes leaders européens. Au cours de six mois, elle comprendra une série d’événements, d’ateliers de compétences qui seront accompagnés de formations et de conférences. Par un réseau de personnalités éminentes qui font partie de l’administration Obama. Le tout sous la supervision du professeur Marshall Ganz, de Harvard, spécialiste de la mobilisation politique et du storytelling.

L’association est actuellement composée de 35 ambassadeurs bénévoles qui donnent de leur temps pour soutenir la mission.

#6 Lucie Basch – fondatrice de Too Good To Go

En France, 10 millions de tonnes de produits alimentaires sont gaspillées chaque année. L’objectif de réduire le gaspillage alimentaire est le principal objectif de l’appToo Good To Go l’application qui a été inventée et développée au cours de l’année 2016 par Lucie Basch. Cette entrepreneuse française a une histoire à succès.

La première approche consiste à mettre en relation les commerçants ayant des articles non vendus et les habitants du quartier qui peuvent prendre ces articles à la fermeture à un prix raisonnable, par le biais de paniers surprises. C’est gagnant-gagnant pour le commerçant qui ne jette plus ses articles et leur permet d’être découverts par de nouveaux clients, et pour la personne qui peut récupérer des marchandises bonnes pour un prix raisonnable et s’engage fermement à lutter contre le gaspillage alimentaire et l’environnement.

Aujourd’hui, Lucie Basch veut aller encore plus loin et s’engage dans le mouvement de lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle est la fondatrice du Pacte sur les dates de consommation qui a été officiellement lancé en janvier 2020.

Avec plus de 28 000 commerçants partenaires ainsi que 11,2 millions d’utilisateurs inscrits, l’application de Lucie Basch est devenue la référence en matière de lutte contre le gaspillage.

Note Too Good To Go a réalisé un revenu d’environ 6,7 millions d’euros en 2020.

#7 Eva Sadoun – fondatrice de Rift

Nous sommes en novembre 2020 et Eva Sadoun va briser les règles de la finance en lançant Rift la première appli qui permet de suivre les impacts environnementaux et sociaux de l’épargne. L’objectif de cette femme entrepreneur est de faciliter la participation des femmes au domaine (très masculin) de la finance.

Pionnière de la finance responsable, Eva Sadoun a eu l’idée de Rift en 2008, pendant la crise financière. Après ses études, elle a été employée par une ONG au Togo, axée sur l’éducation, mais aussi pour une startup de micro-finance en Inde. En 2014, alors qu’elle n’avait que 24 ans, elle a fondé 1001pact, une plateforme d’investissement participatif axée sur l’impact, qui a ensuite été rebaptisée Lita.co.

C’est ainsi qu’elle travaille actuellement au lancement de Rift. Son objectif est d’informer le grand public sur les motivations qui poussent à économiser des produits, notamment en ce qui concerne les émissions de carbone.

Aujourd’hui, Rift est une application mobile qui analyse les effets sociétaux et environnementaux de votre épargne actuelle, de vos comptes, de votre assurance-vie et d’autres comptes pour vous aider à façonner votre épargne en fonction de votre style personnel.

Avec Rift ainsi que Lita.co, Eva Sadoun est l’une des femmes les plus influentes et puissantes de la French Tech !

# 8 Anne-Sophie Pic – Chef 3 étoiles Michelin

Depuis 2007, la chef Anne-Sophie Pic est la seule femme chef française à avoir obtenu trois étoiles au Guide Michelin. Elle est aujourd’hui une véritable success story française dans un domaine dominé par les hommes.

Depuis 1997, Anne-Sophie Pic est autodidacte. Après avoir été diplômée de l’Institut Supérieur de Gestion, elle a étudié aux côtés de son père Jacques Pic, un chef 3 étoiles, tout comme son père André à Valence dans la Drôme. Le décès soudain de ce dernier l’a poussée au poste d’apprentie chef. “Fille de”, elle doit faire ses preuves à deux reprises…

En seulement 10 ans, elle se forme et gagne le respect et la confiance de ses clients et collègues. Aujourd’hui, ses réalisations culinaires et de restauration sont nombreuses. Entrepreneuse avisée, Anne-Sophie Pic a bâti avec son mari David Sinapian une entreprise internationale qui emploie 250 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros !

Histoires inspirantes, réussites notables, l’entrepreneuriat féminin n’a pas fini de nous faire rêver. D’ici 2022, les femmes resteront désavantagées dans ce secteur incroyablement dominé par les hommes. Pourtant, chaque année, de plus en plus de femmes créent leur propre entreprise. Nous avons hâte de voir 2023 !

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