C’est une bonne situation, ça, banquier ?

4.jpg
4.jpg

C’est une bonne situation, ça, banquier ?

Sommaire de l'article

Pensez-vous que c’est le bon moment pour être un Est-ce le bon moment pour être banquier ?

Scribe chirurgien, joueur banquier agent d’influence, acteur porno…. Il y a autant de professions et de pratiques qui existent, il y a des hypothèses concernant les salaires dans ces professions. Alors qui gagne bien sa vie ? Quels sont leurs revenus ? Quel est leur salaire ? BLING Media tente de démêler le vrai du faux. Deux fois par mois, nous nous concentrons sur un emploi individuel et sur l’ampleur de sa rémunération.

Les banquiers… C’est l’un des emplois que nous associons à la richesse ! Mais si vous creusez un peu plus, vous vous rendrez vite compte que ce terme renvoie à des scénarios différents : entre la fortune massive des banquiers Rothschild et les emplois menaçants des banquiers Rothschild et les emplois menaçants des conseillers de la Société Générale, c’est une distinction incroyablement significative… Qu’est-ce qui compte vraiment ?

Du banquier d’affaires au conseiller bancaire

Lorsque l’on parle de “mon banquier”, c’est pour parler de notre conseiller bancaire que nous sommes en communication directe. L’expression “banquier” ou “banquiers” est cependant plus fréquemment utilisée et est souvent associée à un pouvoir et une richesse imaginaires. On peut penser au début de carrière (largement discuté) de notre président Emmanuel Macron, ou aux banquiers, qui sont souvent mis en avant dans les reportages des médias, comme James Salomon de Goldman Sachs et ses 17,5 millions de dollars par an.

Pourtant, le métier de “banquier” comme n’est même pas une chose ! “Le terme “banquier” fait référence à une personne qui travaille dans une banque, mais il englobe une variété d’emplois au sein de diverses institutions distinctes.

En réalité, il existe des banques commerciales que nous reconnaissons (BNP, Société Générale, Crédit Agricole…) et qui fournissent des services bancaires aux entreprises et aux particuliers cependant, elles ne sont qu’un aspect du secteur bancaire.

Les banques d’affaires (qui fournissent des conseils financiers et stratégiques aux grandes entreprises) et les banques d’investissement (qui interviennent sur le marché financier) ainsi que les banques centrales (qui créent la monnaie et prêtent de l’argent aux autres banques) sont tout aussi importantes pour notre économie.

Au total, le secteur bancaire français emploie plus de 360 000 personnes, bien que ce nombre soit en baisse en raison de la numérisation du secteur, accélérée par les néobanques.

1 terme 300 emplois

Entre le conseiller bancaire de base et le chef d’entreprise, il existe un large éventail de métiers (près de 300 au total !) qui sont généralement classés sous la rubrique “banquier” mais dont la rémunération est très variable.

Un conseiller bancaire commence sa carrière avec environ 30 000 euros bruts par an (soit moins de 2 000 euros nets mensuels) et est susceptible de gagner environ 40 000 euros par an en fin de carrière (plus une rémunération variable, allant de 5 à 20 % selon les entreprises). De l’autre côté, un banquier d’affaires peut gagner entre 50 000 euros bruts et 90 000 euros bruts par an et les directeurs des banques françaises les plus prestigieuses ont des salaires annuels qui vont de quelques centaines de milliers d’euros à plusieurs millions !

Christine Lagarde, l’actuelle présidente de la Banque centrale européenne, gagne par exemple près de 400 000 euros par an. Il fut un temps où Emmanuel Macron, ancien banquier d’affaires chez Rothschild avant de devenir président de la République gagnait jusqu’à 1 million d’euros brut chaque année.

Banquier, une profession en déclin ?

Les chiffres faramineux des banquiers les mieux payés reposent sur des idées reçues qui ont la peau dure. La banque serait-elle donc réservée aux personnes aisées et éduquées ?

Pas forcément ! Si l’élite du secteur dispose d’un salaire et d’un statut plus que confortables, certains employés ne sont pas à admirer et se trouvent souvent dans des situations dangereuses.

C’est notamment le cas de ceux employés par la Société Générale, qui fait face à un problème majeur depuis l’épidémie de Covid-19 qui a coûté à l’entreprise près de 258 millions d’euros au cours de la période 2020 La banque française a déclaré qu’elle allait supprimer 3700 postes dans les années à venir. Avec la menace de perdre leur emploi ainsi que la possibilité de voir leur salaire gelé en tant que conseillers bancaires, les banquiers de l’entreprise ne sont pas le stéréotype que les gens imaginent des banquiers dans leurs bureaux retirés.

Le développement rapide de l’ère numérique contribue à rendre moins sûres les banques conventionnelles (dont l’âge d’or est désormais un peu dépassé). La pression s’accentue du fait de l’émergence de nouveaux acteurs capables d’attirer des sommes massives pour financer leur croissance, comme Chime la première néobanque à s’implanter aux États-Unis, valorisée à 25 milliards de dollars à l’été de.

Les anciennes stars de la finance qui travaillaient dans des salles de marché pour effectuer leurs achats et générer des plus-values sont remplacées par des logiciels de trading qui permettent d’automatiser les investissements à très faible coût et à une fréquence…

Si les personnes qui travaillent dans le secteur bancaire sont généralement dépeintes avec l’image d’individus fortunés qui jouissent d’un statut élevé dans la société, la réalité de ce secteur majeur de notre économie est toutefois beaucoup plus nuancée. La majorité des conseillers bancaires, même s’ils parviennent à gagner un revenu décent, ne sont pas riches… Contrairement à certains influenceurs spécialisés dans la finance !

Articles similaires

Rate this post